La PAC
LA PAC
Création de la PAC : Traité de Rome 25 mars 1957
L’Europe à une agriculture déstructurée après les guerres est ne parvient pas à nourrir ses populations ; il faut donc moderniser l’agriculture, la protéger et l’orienter vers l’autosuffisance. La PAC sera donc Productiviste et Protectionniste et Modernisatrice.
Pour cela le traité de Rome assigne à la PAC 5 objectifs :
Accroître la productivité
mécanisation
technologie
formation
l’emploi de main d’œuvre
Assurer un niveau de vie décent des diverses populations dépendant de l’agriculture
Stabilisation et organisation commune de marchés
règles communes en matière de concurrence
Organisation EU du marché.
Coordination de diverses organisation nationale de marchés
Garantir la sécurité des approvisionnements
Accès des consommateurs.
Cela ce sont les principes de départ ; les écueils seront nombreux, les disfonctionnement imprévus, les budgets gigantesques.
FINANCEMENT DE LA PAC
4 types de ressources :
Les droits agricoles c’est une taxe en cas de dépassement des plafonds de production :2%
Droits de douanes prélevés sur les importations : 15%
La TVA 38%
Le PNB des pays nationaux : 45%
Les droits agricoles et les droits de douanes sont perçus directement ; les autres ressources sont un prélèvement de 1% de la TVA et de 1,3% du NB communautaire
L’organisme qui s’occupe du financement est le Fond Européen d’Orientation et de Garantie Agricole FEOGA ; à sa fondation en 1964 il a été organisé en 2 sections
Le FEOGA orientation : 4,3 milliards d’euros en 2003
Modernisation de l’agriculture
Installation des jeunes
Développement rural
Le FEOGA garanti : 40 milliards d’euros en2003
Organisation des marches
Le budget de l’agriculture soit 43 milliards d’euros représente 46% du budget européen
FONCTIONNEMENT DE LA PAC
Au sein de l’union européenne
UN projet, un budget, des outils
Le conseil européen , organe politique de l’UE est assisté en premier lieu par le COREPER ( comite des représentants permanant des états membres): Comités spécialisés dont le comité Spécial de l’Agriculture CSA
Le Parlement Européen est assiste de
17 commissions parlementaires dont celle de l’agriculture et du développement rural
La commission
Nombres importants de comités dont plusieurs dizaines en agriculture
Deux organes consultatifs
Le comité économique et social CES qui comporte une section agriculture
Le comité des régions qui émet des avis reflétant le point de vue des collectivités territoriales
En dehors de l’organisation structurelle européenne il existe des organisations non institutionnelles, mais d’échelle européenne représentative de groupes sociaux économiques qui sont concernes par le débat agricole et qui ont un rôle à jouer dans le débat communautaire :
Le comité des organisations professionnelles agricoles : COPA
Les organisations de consommateurs
Les organisations de protection de l’environnement
MODIFICATION DE LA PAC
1962 : principes fondamentaux
Libre circulation des produits agricoles sur le territoire des états membres et la mise en place de moyens et mécanisme communs dans l’ensemble de l’UE pour l’organisation de ce marché Introduction des OCM (organisation commune de marché)
Préférence communautaire
Les produits agricoles d’une préférence et d’un avantage en matière de prix par rapport aux produits importés. Le marché est en outre protégé par rapport aux produits importés bà bas prix à partir de pays tiers et des grandes fluctuation du marchés mondial.
Solidarité financière : la totalité des dépenses et frais liés à l’application de la PAC est mise à la charge du budget communautaire.
1972 : le Plan Mansholt :
Amélioration des structures agricole
Réduire le nombre de personnes employées dans l’agriculture
Regrouper des surfaces de production pour rentabiliser
Pendant trois décennies, les produits agricoles européens bénéficient de prix plancher (céréales, lait, viandes) et de débouchés assurés, grâce aux achats en cas de surproduction momentanée. Ce système avait ses effets pervers avec des frigos plein de viande froide et de beurre congelé
1984 : résorption des excédents
Mise en place de quotas (lait)
Réduction des prix de soutien
A partir de cette date, chaque producteur de lait européen ne peut dépasser les quotas de production sans s’exposer à de lourdes sanctions financières
1988 : discipline budgétaire
Mise en place d’une enveloppe annuelle de dépense
Gel des terres
Une ligne directrice budgétaire sur les dépenses agricole limite les dépenses de la PAC dans le budget global de l’union.
Un % de terres ne doit plus être cultivée, rotation
1992 : Réorganisation de la politique de soutien
Les prix garantis se rapprochent des cours mondiaux
Mesures agro-environnemental
Co-financement avec les états membres
Les primes versées à chaque hectare de céréale et d’oléagineux se sont substitués aux prix garantis afin de faire baiser les cours, favoriser l’exportation et de moins reverser de restitution. De faire entrer davantage de céréale dan l’alimentation du bétail
Augmentation des primes pour les vaches allaitantes joue un rôle important dans l’élevage alors que les achats de viande financés par le budget communautaire sont devenus inopérant
En raison des bas prix d’intervention.
On estime que la réforme de 1992 a été favorable néanmoins les évolutions nombreuses : élargissement Eu centrale, évolutions internationales, les contrainte budgétaire que nécessite la monnaie unique, la compétitivité accrue des produits venant des pays tiers, le nouveau cycle de négociation avec l’OMC nécessite une nouvelle politique de la PAC
1999 : soutien au développement rural
2003 : Accords de Luxembourg
Découplage des aides
Diminution progressives des restitutions à l’exportation
Le projet de découplage est simple : pour un éleveur de bovins à viande : on additionne les primes perçues en 2000-2001-2003, on fait une moyenne ; c’est ce que percevra l’exploitation (amputé de qq %)les primes ne sont plus couplées à la production. l’agriculteur fait ce qu’il veut
Cette politique serait porteuse d’effet pervers et de distorsions, en élevage il serait beaucoup plus favorable aux agriculteurs de zones fertiles alors que le contraire serai souhaitable pour éviter les friches et la désertification
Même distorsion dans la production de céréale, le comportement spéculatif serait encouragé dans les secteurs de surproduction (fruits et légumes, viande porcine, volaille
Opposition FNSEA- JA, Collectifs Eu de consommateurs
.
.il semble que cette réforme soit faite pour favoriser les négociations avec l’OMC
Elle affirme que consentir aux paysans des aides non liées à des réductions précises lui permettrait d’échapper aux critiques des états unis et des 17 pays exportateurs du groupe Cairns de faciliter le travail du commissaire Lamy pour négocier au nom des EU sur les services
Opposition de l’état français
2006 reforme destinée
-À préparer l’arrivée de 10 nouveaux pays
-Rendre la PAC compatible avec l’OMC
Accord sur le cadre budgétaire 2007-2013
Découplage partiel
« le découplage de aides ferait disparaître sur des territoires fragiles un très grand nombre d’exploitations et transformerait les agriculteurs en jardiniers salariés de l’état. Il nous priverait de tout moyen de gestion de crise. Il introduirait des distorsions entre filière. Il exercerait une forte pression sur le foncier et compliquerait la transmission des exploitations. »
Hervé Guimard
La PAC et l’OMC
L’UE est membre depuis1999
Les négociations dans le cadre de l’OMC ont commencés en l’an 2000
Les objectifs et intérêts de l’union
:
Traiter les aspects nom commerciaux de l’agriculture ; l’agriculture a des fonctions multiples
Préservation des paysages
Protection environnement
Sécurité alimentaire
Qualité
Bien être des animaux
Créer un traité spécial pour les pays en voie de développement
Priorité à l’agriculture
Priorité à l’alimentation
Amélioration de l‘accessibilité aux marchés
Programme Doha pour le développement
Dans le cadre de l’OMC un nouveau cycle de conférences. a commencé à Doha dans le Qatar et a aboutit a un impasse à Cancun en 2003 .Le 1°mai 2004 les 147 membres de l’OMC sont parvenus à un accord
Outre l’extension de la libéralisation des échanges ces négociations multilatérales ont revue les règles commerciales existantes en y incluant de nouveaux domaines et en renforçant la capacité commerciale des pays en voie de développement
L’accord se base sur 4 point
- Réduction des aides qui provoque la distorsion du commerce
Réductions importantes des aides nationales et des subventions
-Suppression des pratiques d’exportations qui provoquent des distorsions
Réductions importantes des aides nationales et des subventions
-Ouverture des marchés agricoles
Réduction générale des droits de douane (exception pour produits sensibles, à l’appréciation de chaque état membre)
Traitement spécial et différencier pour les pays en développement